Moustiques : principe général de lutte

Moustiques : principe général de lutte

En dehors de la lutte antivectorielle dans les cas d’urgence, il faut maîtriser les populations de moustiques. Il le faut pour des raisons évidentes de confort et en raison des risques que les moustiques transmettent des maladies vectorielles.

Les techniques de maîtrise de lutte contre les moustiques

Les moustiques sont présents à différents endroits. Les œufs et les larves se trouvent dans ou près de l’eau. Les adultes sont dans l’air. Et de temps en temps, ils se rapprochent de nous pour nous piquer.

L’intervention peut donc se faire à trois niveaux :

  • en supprimant les gîtes larvaires ou en supprimant les larves dans les gîtes larvaires
  • en supprimant les adultes
  • en utilisant différentes techniques pour se protéger des piqûres

La maîtrise des gîtes larvaires

Le choix du traitement des gîtes larvaires dépendra du moustique qu’il faut contrôler. Deux moustiques sont majoritairement présents en France métropolitaine. : Culex pipiens et Aedes albopictus (moustique tigre).

Culex pipiens se reproduit dans de grands gîtes larvaires. On préférera donc détruire les larves. Plusieurs méthodes de destruction des larves dans les gîtes larvaires sont disponibles.

Aedes albopictus se reproduit dans de petits gîtes larvaires. On supprimera les gîtes larvaires.

La suppression des adultes

  • Les méthodes chimiques (insecticides adulticides)

Il y a des contraintes fortes sur les insecticides, encadrées par l’Autorisation de mise sur le marché (AMM).

L’utilisation excessive des insecticides pour des raisons de confort (quand il n’y a pas de risque de transmission de maladies vectorielles) risque de faire apparaître des résistances aux produits chimiques.

La principale substance utilisée est la deltaméthrine, de la famille des pyréthrinoïdes. Il existe d’autres molécules insecticides, mais elles ne représentent pas beaucoup de produits. Les pyréthrinoïdes sont des composés organiques. Ils constituent la majorité des insecticides commerciaux. Si les moustiques deviennent résistants à la deltaméthrine, un vrai problème de santé publique surgira.

Il faut donc limiter l’usage de ces substances dans la maîtrise au long cours des moustiques.

  • Les méthodes par piège :

Le piège à CO2 génère du CO2 pour attirer les moustiques en imitant la respiration humaine et les capturer.

Le DEIV (destructeur électrique d’insectes volants) attire les insectes, les capture et les tue selon des méthodes variables.

Techniques limitant les piqûres

Contre les moustiques, la lutte adulticide est insuffisante. La suppression des larves et des gîtes larvaires est la méthode préférentielle de lutte. C’est la méthode de base.

Les techniques qui limitent les piqûres, dont les répulsifs font partie, sont de bonnes techniques d’accompagnement.

Conclusion sur le rôle du prestataire

La mise en place des méthodes de lutte suppose des solutions particulières en réponse à chaque situation. Il faut donc prendre le temps de faire un diagnostic. C’est un temps pour lequel les prestataires doivent être rémunérés.

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