les types de moustiques

Un Moustique : connaitre la biologie pour une lutte efficace

Il y a différentes espèces de moustiques. Ces espèces n’ont pas exactement les mêmes comportements. Mais il faut les prendre en compte pour organiser la lutte afin que celle-ci soit efficace.

3500 espèces de moustiques

Le contrôle des moustiques est essentiel pour maintenir à la fois une qualité de vie élevée et protéger les personnes contre les maladies qu’ils transmettent.

Il existe environ 3 500 espèces de moustiques différentes dans le monde. Une centaine d’espèces sont installées en Europe. Certaines espèces sont peu nombreuses. D’autres sont très représentées. Chaque espèce a un mode de vie parfois complètement différents d’une autre.

Une lutte adaptée

Il faut bien comprendre les différences entre les espèces de moustiques. Lorsque l’on comprend bien la biologie du moustique, la lutte est efficace parce que l’on trouve les solutions adaptées.

Par exemple, il existe des différences en ce qui concerne leur régime alimentaire. Certaines espèces se sont spécialisées dans des hôtes spécifiques. D’autres piquent tout ce qu’elles rencontrent. Ces différentes formes de comportement ont une influence importante sur le rôle que jouent les moustiques en tant que vecteurs de maladies.

En France, deux principaux types de moustiques

Il existe deux principaux groupes de moustiques. Les Culex sont les moustiques traditionnels que l’on a en France. Les Aedes sont ceux que l’on appelle classiquement les moustiques tigre.

Aedes Albopictus et Aedes aegypti sont vecteurs de maladies. Ils transmettent la dengue, le chikungunya, le Zika… Culex est pour sa part un moustique qui pique et nous empêche de dormir, certes. Mais aujourd’hui, il y a très peu de pathologies infectieuses qui sont transmises par le moustique Culex.

Il y a des variations importantes, des différences importantes, en termes de biologie, entre ces deux moustiques. Cette différence de biologie est importante à connaître. En effet, on ne combat pas de la même manière les moustiques Aedes et les moustiques Culex.

Gestion des moustiques rime souvent avec gestion des gîtes larvaires

Les espèces de moustiques présents en France partagent cependant un trait commun : leur cycle de vie nécessite de l’eau stagnante. Par conséquente, la gestion de cette eau stagnante est la clé de la plupart des programmes de lutte. C’est l’une des formes de lutte contre les moustiques les plus anciennes et les plus efficaces.

Globalement, les espèces de moustiques sont séparées en deux groupes selon l’endroit où ils pondent leurs œufs : les moustiques des eaux pluviales et les moustiques des eaux stagnantes. Les moustiques femelles adultes des eaux pluviales pondent leurs œufs sur un sol humide. Les œufs peuvent rester dormants pendant des jours, des mois, voire des années jusqu’à ce qu’ils soient inondés, moment où les larves éclosent. Les moustiques des eaux stagnantes pondent des œufs à la surface de l’eau. Les œufs flottent à la surface pendant quelques heures à quelques jours jusqu’à ce que les larves éclosent dans l’eau.

Ainsi, si la nuisance des moustiques est générée par des espèces de moustiques qui sont bien adaptés aux zones urbaines, les mesures de lutte consistent à réduire ou éliminer les sites de reproduction des moustiques autour de la maison. Même si les moustiques sont très efficaces pour trouver des sources d’eau cachées, toutes les mesures de suppression des gîtes larvaires peuvent avoir un effet.

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